Proverbes chinois
Pour vous distraire ou méditer, voici quelques proverbes chinois.
-
Le parfait voyageur ne sais où il va (Lie Tseu).
-
Un malheur pour l’homme, c’est aimer à se poser en maître pour les autres.
-
Quand le coeur n’y est pas, les mains ne sont pas habiles.
-
Commencer par ne rien faire pour ensuite ne plus s’arrêter.
-
Quand la poutre supérieure est de guingois, les poutres inférieures vont de travers.
-
Une route se trace avec des gens qui y marchent.
-
Il est facile de monter sur scène, il est difficile d’en descendre.
-
Mendier sa nourriture sans apporter de bol.
-
On peut être intelligent toute sa vie et stupide un instant.
-
Les années funestes n’ont jamais empêché les années prospères.
-
La feuille tombée retourne à sa racine.
-
Quand il y a trop d’étoiles dans le ciel on ne voit pas la Lune.
-
Si fin soit-il, le cheveu aussi a une ombre.
-
Quand on arrache un navet il reste un trou.
-
La langue bute toujours sur la dent qui fait mal.
-
Quand on écrit trois fois le même mot, poisson devient poison, empereur devient emprunteur.
-
Cent ne font pas beaucoup, mais un ce n’est pas rien.
-
Une hache ne permet pas de tailler son propre manche.
-
Tout fleuve à deux rives, toute affaire à deux faces.
-
Même si le coq ne chantait pas, le jour se lèverait.
-
Ne passez pas vos journées dans l’oisiveté, la jeunesse ne revient jamais.
-
Il y a de longues nuits qui semblent de petites années.
-
Le champ est le maître, l’homme est son invité.
-
Celui qui sait ne parle pas, celui qui parle ne sait pas.
-
Empêcher la voix du peuple de s’exprimer serait pire que d’empêcher un fleuve de couler.
-
Répétés trois fois les mots deviennent fades comme l’eau.
-
Des paroles carrées n’entrent pas dans des oreilles rondes.
-
Tant que les mots restent dans la bouche, ils sont à soi, sitôt prononcés ils sont à tout le monde.
-
Un le transmet pour faux, dix mille autres le transmettent pour vrai.
-
Une palanche à été perdue à la porte de l’Est, à la porte de l’Ouest on parle déjà de rébellion.
-
Celui qui ne parle ni ne rit ne connaît rien à la vie.
-
L’administration est un océan sans fond, n’y entrez pas sans argent.
-
Moitié par les sentiments, moitié par les cadeaux.
-
Celui qui aime les hommes, les hommes l’aiment, celui qui respecte les hommes, les hommes le respectent.
-
Les méchants seront punis par des méchants.
-
Plus les sentiments sont distants, plus les politesses sont nombreuses.
-
Prêter le couteau qui tue.
-
Qui fait l’âne ne doit pas s’étonner si les autres lui montent dessus.
-
Frapper les mouches mais pas les tigres.
-
Trois femmes ensemble, et on se croit au théâtre.
-
Toi continue sur ta route radieuse, moi j’emprunte mon petit pont de planches.
-
L’intelligent finit par être trompé par sa propre intelligence.
-
L’homme intelligent bâtit des cités que la femme intelligente renverse.
-
L’homme intelligent regarde la cuisson, le sot regarde le chaudron.
-
On ne rassasie pas un chameau en le nourrissant à la cuillère.
-
Occuper les cabinets sans déféquer.
-
Presser contre son coeur les gens dont on a besoin et pousser dans le ravin ceux dont on a plus besoin.
-
Assez d’éléments pour échouer et trop peu pour réussir.
-
Quand un lettré achète un âne, le contrat peut faire trois pages sans que le mot âne y figure.
-
Quand on sort de chez soi on s’enquiert de la route, quand on entre dans une région on s’enquiert des coutumes.
-
Un tigre de papier ne fait peur à personne.
-
Passé ce village, vous ne trouverez plus ce magasin.
-
L’homme de bien cherche chez lui, l’homme mesquin cherche chez autrui.
-
La perle précieuse provient d’une vulgaire huître.
-
Un homme d’exception doit se préoccuper de sa gloire et de sa renommée.
-
Gloire et renommée sont des choses extérieures.
-
Le ciel ferait-il tomber des petits pains qu’il faudrait encore se lever tôt pour les ramasser.
-
La vulgarité ne se soigne pas par la médecine.
-
L’intelligence ou l’absence d’intelligence s’observent jusque dans la manière de nettoyer la table ou le sol.
-
Trop de vétérinaires finiraient par tuer un boeuf.
-
Dix ans pour faire pousser un arbre, c’est de l’ombre pour cent ans.
-
De toutes les maladies, l’amour à sens unique est la plus pénible.
-
Une femme naïve rencontre souvent un amant volage.
-
Qui dérobe des fleurs n’est pas un voleur.
-
Dès qu’une jolie femme entre dans une maison, celle qui est laide la déteste.
-
Un coeur suspicieux engendre des démons cachés.
-
Celui dont les narines sont tournées vers le ciel tombera dans une fosse à purin.
-
Un homme aussi honnête soit-il ne saura rester affamé trois jours.
-
Dans un tripot, on ne connaît plus ni père ni mère.
-
Une fois formé, l’apprenti frappe son maître.
-
Chercher un os dans un oeuf.
-
Celui qui à goûté aux cinq céréales pense à une sixième, celui qui est empereur pense à devenir immortel.
-
La viande dans le bol des autres paraît plus grasse.
-
Vouloir à la fois être courtisane et faire ériger un monument en l’honneur de sa chasteté.
-
Mendier sa nourriture dans une écuelle en argent.
-
L’homme de bien sait attendre trois années avant de se venger, l’homme mesquin aspire à une vengeance immédiate.
-
Dès que l’on frappe on a déjà tort pour un tiers.
-
Le visage laid aime à se poudrer.
-
Ne plus lire depuis longtemps, c’est comme perdre un ami important.
-
A peine a-t-on appris à razer les crânes que l’on tombe sur un barbu.
-
Si on fait semblant de comprendre alors que l’on a rien compris, on restera un abruti.
-
Gâter ses enfants c’est tuer ses enfants.
-
La famille a ses règles comme l’armée a ses lois.
-
Les frères cadets et aînés sont proches comme les mains et les pieds.
-
Parler argent lors d’un mariage est une manière de barbares.
-
Une épouse s’éduque les trois premiers jours, un enfant le premier mois.
-
Si le mari est injuste, l’épouse ne sera pas soumise.
-
On ne répudie pas l’épouse des temps difficiles.
-
Mari et femme sont comme les oiseaux du même bois, il arrive que chacun s’envole de son côté.
-
Entre époux on ne doit pas dire la vérité, entre amis on ne doit pas mentir.
-
Un seul lit et deux bonheurs.
-
Une femme laide, c’est le trésor d’une maison : cela évite bien des préocupations.
-
En achetant une maison on doit regarder les poutres, en épousant une femme on doit regarder la mère.
-
Quand on aime une fleur on aime aussi le vase, quand on aime sa fille on aime aussi son gendre.
-
Le premier mariage dépend des parents, le second mariage dépend de soi.
-
Un fils désobéissant et une épouse optuse, c’est sans remède.
-
On respecte l’habit même si l’on ne respecte pas l’homme.
-
Quand quelqu’un devient Mandarin, toute sa famille en profite.
-
Pour une personne à la Cour, cent personnes desserrent leur ceinture.
-
Le préfet s’autorise à incendier, tandis que le peuple n’a pas le droit d’allumer une lampe.
-
Des mandarins condamnent à mort avec le sourire.